vendredi 25 mars 2011

Chastre / promenade des artistes 2011

Martine CECCHETTO
Chantal DAVENEL
Michel HAVEAUX
Charles LEMAIRE
Michèle PEYRAT
Françoise RACQUEZ
Christiane ROBIN
Sophie VAN LAER
...

Exposeront les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2011
Au 59 rue de Corsal, 1450 Cortil Noirmont
A l'occasion de la 12ème promenade des artistes de Chastre


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jeudi 24 mars 2011

Sunny homelessness / Miami Beach

Sunny homelessness / Travailleurs pauvres et SDF de Miami Beach
Charles LEMAIRE / 2011

Série de 8 photographies sur les SDF (homeless) et travailleurs pauvres (working poors) de Miami Beach.

Immédiatement disponible pour exposition en 20x20cm.
Si sponsoring, pourraient rapidement être adaptées (1x1m minimum sur bâche résistante aux UV) pour exposition en extérieur.


Les travailleurs pauvres ont toujours été présents à Miami Beach.

D'année en année, au gré de mes visites, je les ai revus. Quittant la plage à l'aube, profitant des douches qui s'y trouvent pour faire leur toilette, ils ont en général des accords avec les hôtels de luxe pour y laisser leurs maigres possessions.
L'habitude nous a fait oublier que leur statut est plus qu'étrange.
Bien habillés, bien nourris, leur vie diurne est très proche de celle de tout bon citoyen... Aucun stigmate, de l'alcool, de la drogue ou de la pauvreté, ne les distingue.
Mais, la nuit tombée, ils retombent soudain dans une certaine précarité.
Bien relative d'ailleurs. Les loueurs de matériel de plage ne sont que trop heureux que l'un d'eux se dévoue pour monter la garde auprès de leur précieux matériel.

Lors de ma dernière visite pourtant, les choses ont changé du tout au tout.

Là où, parfois, il pouvait y avoir un ou deux SDF, ils sont maintenant la toute grande majorité.
Là où ils n'étaient que quelques uns à passer la nuit, mal habillés, exhibant les signes de l'alcoolisme, de la drogue, du handicap ou de la folie, ils sont trois dizaines au moins à vivre sur ce bout de plage; une partie ne la quitte d'ailleurs à aucun moment de la journée...
Ceux qui dorment sur les seuils des magasins dans la ville ont suivi la même évolution.

Fouillant les poubelles à la recherche de quelque pitance, leur attribut principal, presque une marque de reconnaissance, est le sac plastique.
Certains sont encore sans doute des travailleurs pauvres... mais très pauvres alors... Des latinos en général, reconnaissables à la bicyclette qu'ils enfourchent au lever du soleil pour rejoindre la ville...
Et puis, plus étonnant, des femmes. Pas nombreuses, mais bien présentes. Encore plus pitoyables que les hommes. On n'ose imaginer leur précarité à elles...

La plage de Miami Beach est le reflet d'une certaine Amérique.
Celle qui se croyait épargnée, et pensait pouvoir vivre encore dans son rêve d'un autre temps.
Rattrapée soudain par la misère.

mercredi 23 mars 2011

Latences #4

Latences #4 est disponible pour exposition.
Un ensemble composite, disponible en un seul exemplaire: 24 tirages 20x20, 2 séries de négatifs, 4 films non développés, 2 planches contact,... présenté dans un boitier 33x33x16cm

Ce travail fait partie du projet Image l(')at(t)tente.

samedi 5 mars 2011



Plus pres (2009)

Plus près (2009)
(En mémoire de Lucie Lemaire – 1929-2010)

Comment vivre tant d’années encore avec un être qui n’est déjà plus là ? Dont la parole n’a plus de sens que par accident, et si rarement au bon moment. Dont le regard n’est que tourné en dedans, pour ne percevoir que des choses invisibles ou impossibles. Comment aussi réconcilier l’image de celle qui fut une mère, celle qui dicte et qui surveille, écoute et rassure, avec ce nouvel être plus dépendant et angoissé qu’un bébé ? Si absente après tant d’années de présence.

Sinon de devenir la mère de sa mère. De l’imaginer sourde et muette en même temps qu’aveugle. De s’adresser à ses autres sens. Et ainsi d’abord, comme on le fait d’un nourrisson, de la nourrir à notre tour, comme elle l’a si souvent fait.
De lui offrir la présence rassurante d’un corps tout proche, d’une odeur et d’une respiration qu’elle a sorties de son corps un demi-siècle auparavant. De lui abandonner une main qui rassure ou permet de trouver le sommeil. De lui prêter un doigt ou un poignet à serrer, et l’empêcher ainsi peut-être de s’égarer dans les terribles abysses du délire.
Plus près.

Et puis photographier quand même, mais autrement.
Parce qu’à moi le regard ne m’a pas encore été enlevé.
Parce que tenter d’oublier les temps difficiles ne rend le travail de mémoire que plus amer.

Charles Lemaire / Wavre 2011

CLOSER / Expo aux Beaux-Arts de Wavre

Photographies de Martine Cecchetto et Charles Lemaire, gravures de Caroline Frébutte, tous trois élèves aux Beaux-Arts.

Cet accrochage dans le hall de l'école fait écho à la conférence " Le crépuscule du corps" du 19 mars.

Ecole des Beaux-Arts de Wavre / Rue du chemin de fer, 18 / 1300 Wavre